Plongée dans le sport automobile depuis l’âge de 12 ans, une pilote de l’Outaouais cogne à la porte de la prestigieuse série NASCAR tout en poursuivant des études universitaires en génie mécanique et en technologie de l’informatique même si elle doit composer avec un trouble du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie.
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Au moment de ses débuts en karting pour le plaisir en compagnie de son père, Marie-Soleil Labelle ne savait pas qu’elle souffrait d’un trouble du langage (TDL). Elle a reçu le diagnostic en 3e secondaire, ce qui lui a permis d’obtenir de l’aide. Elle a aussi reçu un diagnostic de dyslexie.
«Avant le diagnostic, je n’avais pas les outils, raconte-t-elle. C’est à l’âge de 14 ans que j’ai obtenu les ressources pour m’aider. C’est pour aider les gens dans ma situation que je suis porte-parole du regroupement TDL Québec. Je veux que les jeunes qui ont le même trouble que moi croient en eux et en leurs rêves. Ce n’est pas parce que tu as une petite différence que tu ne peux pas accomplir de grandes choses.»